(#006) Cavalcade des blogs – Le cheval idéal.

Logo-CavalcadeAller, je participe pour la première fois à la cavalcade des blogs hébergée ce mois-ci sur Eduquer son cheval et portant sur le thème du cheval de nos rêve. Je vais me lâcher un peu et faire étalage de toutes les qualités que pourrait avoir le cheval parfait pour moi.

Physiquement, le cheval de mes rêves ne serait pas trop grand, plutôt aux alentours d’un mètre cinquante. N’étant pas particulièrement grande, je ne ressens absolument pas le besoin de monter sur un cheval gigantesque qui ferait le double de ma taille (et sur lequel je galérerais rien que pour mettre le pied à l’étrier). Je l’imagine gris (gris pommelé serait le must) assez foncé avec une belle crinière longue plus foncée que le reste de sa robe. Pour le reste, j’aime beaucoup les proportions des Connemaras ou des Poneys Français de Selle mais peut-être en un poil plus fin. J’imagine une tête assez petite, droite, avec des yeux foncés et un toupet bien fourni. Et des oreilles toutes poilues. Pour le sexe, j’imagine d’emblée un hongre, mais une jument ne me dérangerait pas non plus. Évidemment, s’il pouvait avoir un beau maintien, de jolies allures et un galop confortable, ce serait un plus (mais puisqu’on décrit le cheval de nos rêve, allons-y gaiement les amis!).

Sur le plan du caractère, c’est là que je rêverai davantage. Autant le physique m’importe assez peu en réalité (même pour la taille, je m’adapte ! Sauf dépassé le mètre soixante-dix), autant je voudrais un cheval proche de l’homme, qui aime être touché et sans vice au box. Cela dit, j’apprécie un cheval qui prend quelques initiatives, qui n’hésite pas à se montrer un peu farceur (Be Bop, si tu m’entends) et qui soit intéressé par ce qu’il voit. Je rêverais d’un cheval assez calme pour sortir tranquillement en extérieur sans risque de grosse panique, un cheval rustique qui pourrait vivre au pré toute l’année. S’il pouvait être assez neutre vis-à-vis de la présence d’autres congénères, ce serait un plus pour les sorties en extérieur, histoire de ne pas terminer avec des oreilles couchées en arrière pendant deux heures.

Pour finir, je rêverai d’un cheval doué en endurance, qui sache s’économiser sur de longues distances sans chauffer sur les dix premiers kilomètres et finir en rampant la course. Quelques capacités en saut serait un plus : pas forcément sauter haut mais un cheval motivé, qui apprécie la chose et qui s’applique. En fait j’aimerais surtout un cheval polyvalent, pas forcément brillant en tout, mais qui se débrouille en endurance. Là ce serait un vrai plus, un vrai bon poney.

Voilà comment serait mon cheval idéal ! Bien évidemment, je sais pertinemment que rien n’arrive comme ça. Sur deux chevaux que j’ai aimé, l’une était – trop – grande, capricieuse au box, ne supportait pas qu’on la touche, qu’on la brosse, le tout avec beaucoup de sang. Et elle était bai foncé avec trois poils sur le toupet. Le second est trop joueur, trop farceur, toujours à inventer de nouvelles âneries. Et il fait un mètre quarante-cinq. (Par contre il est gris avec une belle crinière… et des épis partout, partout, partout.) Et j’aime autant l’un que l’autre, différemment. Donc au final, le cheval de mes rêves, c’est surtout celui que je sens bien, où il y a un petit truc la première fois que je le vois, qui peut me faire tourner en bourrique mais tant pis, c’est comme ça, il n’est pas parfait. C’est tout pour le cheval de mes rêves !

5 réflexions sur “(#006) Cavalcade des blogs – Le cheval idéal.

    • C’est certain, et puis ils offrent des trucs inattendus au final, des moments marrants, d’autres plus agaçants mais qui deviennent drôles quand on en parle… Le cheval parfait n’aurait pas toutes ces petites choses et ça me manquerait. 😀

      J’aime

  1. Pingback: (cavalcade des blogs) Entre saute-mouton et sauve-mouton : l’histoire de Hubert. – Chroniques Hivernales.

  2. Pingback: (cavalcade des blogs) Dans ses yeux, je vois… – Chroniques Hivernales.

  3. Pingback: (#009) Cavalcade des blogs – Entre saute-mouton et sauve-mouton : l’histoire de Hubert. | Chroniques Hivernales.

Laisser un commentaire